Modèle pour les Impressionnistes

Je me serais retrouvée catapultée au beau milieu de Montmartre et de sa folie bohème du début 1900.
Le Paris crade qui se transforme en déesse du plaisir et de la volupté durant l'illusion d'une nuit.

J'aurais été la Muse des peintres, traînant toujours dans leurs ateliers et participant à leurs ivresses artistiques.
J'aurais ressemblé à Suzanne Valadon: modèle et peintre à la fois pour laisser exprimer pleinement mon côté artistique. Mais peintre également pour me faire respecter. Car les bougres traitaient leurs modèles comme des objets. Normal remarque... dans une société encore très macho et dont la majorité des modèles était des putains, la femme n'a sa place que sur un tableau, pas au sein du groupe des HOMMES qui peignent.
Qu'importe! Je les aurais tous conquis. Toulouse-Lautrec surtout.

L'alcool aurait coulé à flots et les délires artistiques des cerveaux en fusion d'idées auraient été ma drogue.
Je me serais laissée porter par la vague bohème et romantique des pinceaux en effervescence sur leurs toiles.
J'aurais donné une partie de visage à l'Impressionnisme... la partie représentant la Femme car malheureusement, je ne peux pas me transformer en paysage, sauf dans l'imagination débordante des plus fous.

La peinture de cette époque n'aurait plus eu de secret pour moi puisque j'aurais assisté à toute l'élaboration des tableaux, de leur naissance dans les esprits malades de génies à leur finition.

Comments

[La proprio]

C'est beau quand on s'y croit, hein?

[Ghost Buster]

Ouaw ! ça en jette !