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Phanta

21 février 2007

Un ange est passé...

Les mois passent et tout me dépassent...

Si je devais résumer ces derniers mois, je pense que l'expression ci-dessus correspondrait parfaitement. La bonne nouvelle, c'est que j'ai mon semestre (même si cette vache de prof de version italienne enlève des points dès que ça ne lui plaît pas. Peu importe si la traduction veut dire la même chose... Je lui en foutrais moi des"étés des brasiers" et pas des étés des icendies en partiels...).
J'espère finir en un seul morceau à la fin de ce semestre car les crises de spasmophilie, ça ne me réuissit pas. Normalement, ça devrait aller. Y'a les vacances pour ça!!! ^^

Côté relationnel, je ne vais pas trop m'y attarder. Surtout le côté fac où je me fais l'effet d'être un loup solitaire. Pas tellement par choix je dois dire. Mes amis se trouvent simplement ailleurs et heureusement qu'ils sont là. De même pour Manu.
Je me rends de plus en plus compte à quel point je suis dépendante de la photographie à tel point que cela en devient une question de vie ou de mort. Non, j'exagère mais en gros, j'ai besoin de faire des photos, d'exprimer mes idées à travail elles, pour me sentir bien dans ma peau.
Cette année n'est pas riche en opportunité, vue mon emploi du temps. Mais l'année prochaine, je me défoule à Londres.

En attendant, Dodo!!! La grippe m'attend pour aller me prendre dans ses bras au lit. (Et je ne parle pas de Manu.)

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26 décembre 2006

Appelez-moi "L'ermite solitaire"

L'ermite étant par définition quelqu'un de seul et isolé, c'est donc sciemment que j'utilise ce pléonasme d'"ermite solitaire" pour me désigner. L'ermite du Moyen-Age était l'homme pieux qui allait se terrer au fin fond d'une forêt impénétrable et mystérieuse pour se laver des vices humains, se rapprochant ainsi de Dieu.
Cependant, le terme a vite dérivé pour simplement signifier une personne qui vit à l'écart du monde.
Au vu de ces définitions, vous comprenez donc bien que ce n'est pas par excès de zèle religieux que je me qualifie ainsi mais bien par isolement poussé.

Sur le plan relationnel, je me sens glisser sur la pente descendante comme un bobsleigh dévalant en trombe la piste verglassée. Du fait des déceptions successives, je me renferme sur moi-même. Le poussin qui grandissait a remonté les aiguilles du temps pour se retrouver à nouveau dans la sphère close et rassurante de l'oeuf. A quoi bon faire des efforts et se donner autant pour finir répétitivement anéantie avec des traces de couteaux sur les flancs, avec des marques de gifles inéfaçables...

Je deviens égoïste et tremble d'envie de devenir antipathique: pour les cours, allez vous faire voir!! Vous n'avez qu'à y assister au lieu de sécher!! Marre d'être la bonne gentille qui rend service à tout le monde. Quand c'est à mon tour d'être dans la merde, on m'y laisse bien profond!

Je me rends compte que ne suis pas de bonne compagnie, que je ne suis pas drôle, tout ça parce que je n'ai pas les mêmes références culturelles. Je ne sors pas en soirées étudiantes, ni en discothèque. Quand je bois, c'est tranquille chez moi, pas en collectivité qui adore la bourr'attitude. Les fêtes, je n'y suis jamais invitée ou sinon c'est à Paris. Bref, pas la porte à côté et personne pour me loger. En clair, je ne rentre pas dans le moule des standards festifs en socialisation et à chaque fois que quelqu'un aborde le sujet avec moi, on me fait sentir que je suis en dehors de tout. Même pas à la marge. Simplement en dehors.
Et c'est là généralement que les gens induisent faussement que je n'ai pas de vie. Mais qui a dit qu'il n'y avait qu'une seule façon de s'épanouir et de s'amuser???!!!! Pourquoi l'avis dominant est forcément le meilleur? Il faut arrêter de penser qu'il n'y a qu'une manière de vivre, celle de se bourrer la gueule dans des soirées, et que la personne qui n'est pas comme ça est obligatoirement quelqu'un qui ne jouit pas de la vie!!
Après je m'étonne que je me sente mal de temps en temps vis-à-vis de ça! Mais s'il n'y avait pas toute cette connerie de pression sociale, je ne ressentirais pas cette gêne.
C'est ce qui explique également toutes les fois où je me sens conne car je ne me suis pas comportée de la manière attendue par la société.

Qui plus est, je suis totalement incapable de faire confiance à quelqu'un à l'heure actuelle. J'ai même peur de faire confiance, si c'est pour me retrouver avec un gros crachat au visage. Je ne crois plus en l'amitié, puisque l'Homme ne sait faire que des promesses qu'il ne tient pas et qui ne tiennent pourtant à rien de réaliser mais surtout, l'Homme ne sait dire et dépeindre que des sentiments qui n'étaient en fait qu'illusoires. Ces mots n'ont donc aucune valeur aux yeux de celui qui les a prononcés, peu importe que l'autre l'ait cru ou pas. J'ai l'impression de n'avoir vécu ces derniers temps que des illusions d'amitié qui au final ne signifient rien, ne valent rien.

Je déteste les autres. Je me déteste également moi-même mais c'est bien à cause de ce que je me vois devenir par déception à propos des autres. Mon synthol, c'est Manu. Il essaie tant bien que mal d'apaiser mes brûlures. Pour les oreilles qui sont assez gentilles pour m'écouter, je décline l'offre car j'ai trop l'impression de faire perdre leur temps et que je me plains sans arrêt. Toujours cette pression sociale qui pèse sur moi je suppose.

3 décembre 2006

A la recherche de Joséphine Baker

Jos_phineQuel amoureux de Paname n'a pas écouté une seule fois les chants d'amour de Joséphine Baker pour Paris sans acquiescer?

Malgré les folies et les splendeurs de la "Revue Nègre" spécialement concoctée 75 ans plus tôt pour un public occidental en soif de clichés colonialistes, ressuscitée aujourd'hui par Jérôme Savary en l'honneur de Joséphine Baker, le spectacle n'a néanmoins pas oublié sa dose de réalité. Avant de se retrouver propulsés dans les années folles, un vieux "sage" noir de la Nouvelle Orléans après le passage de Katrina nous retrace la culture black totalement inséparable de la musique. De l'esclavage dans les plantations de canne à sucre au racisme blanc/noir, tout passe par la musique sans pour autant que cela ne tombe dans le dépressif. Les danses et la musique réhaussent toujours l'ambiance avant que celle-ci ne trébuche. La musique, c'est donc la vie. C'est ce qui donne la force de continuer, de croire en un monde meilleur ou tout simplement d'oublier un temps soit peu ses malheurs.
Les instants de pur plaisir s'entrecroisent avec ceux qui vous prennent à la gorge. Les allées et venues entre passé et présent proche (Katrina ne date pas de si longtemps que ça) donnent un goût amer dans la bouche et vous remuent jusqu'au fond des entrailles.

Deux heures de spectacle émouvant mais surtout dénonciateur. Lorsque le présent refait surface, ce sont les images d'un New Orleans dévasté et totalement dépourvu de populations qui défilent derrière les comédiens. Poignant... Saisissant... voilà les mots qui me viennent à l'esprit pour décrire "A la recherche de Joséphine Baker".

Mais l'illusion revient avec la Joséphine Baker réincarnée le temps de quelques classiques comme La Tonkinoise, J'ai deux amours (où je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer tellement l'interprêtation était belle) et quelques autres. Le spectacle ne finit pourtant pas sur cette note nostalgique: on retourne sur la Nouvelle Orléans où on découvre la dépouille du vieux sage. Il est mort; mort après avoir voulu jouer du piano dans les profondeurs innondées de sa maison. Peut-être bien une belle mort selon lui. Cependant, Katrina l'a tué. Elle l'a tué car ce piano restait l'unique moyen de vivre pour cet homme et la tempête l'a englouti... une claque dans la gueule pour tout le monde.
Que faire après ça à part se taire et applaudir.

27 novembre 2006

L'effet bluffant

C'est loin d'être l'effet kiss cool qui m'est arrivé sur cette photo ou alors c'est l'effet GRRRRRRRRRRR car on pourrait presque dire que je montre les crocs. ^^

Phanta_dark

            

Alors selon vous, je sors tout droit d'un clip de Marilyn Manson ou bien je viens juste d'être embauchée par une production japonaise pour interprêter un des personnages du manga Naruto????

(Je vous laisse un petit temps de réflexion)

Perdu! Aucun des deux.
Voici simplement l'oeuvre d'une retouche photo pour aller même jusqu'à dire trucage car la photo d'origine a été retouchée de fond en comble!!(sans oublier le grenier bien évidemment ^^)
Je ne dois pas ce "masterpiece" à ma propre personne, sinon plus narcissique tu meurs d'autant plus que je ne possède pas les dons photoshoppiens pour réaliser un truc pareil, mais à Sparkster, auteur qui a eu la gentillesse de retoucher cette photo sans que personne ne lui ai rien demandé.

Ca claque tellement que la photo se retrouve déjà en avatar sur mon msn. ^^

24 novembre 2006

JF,20 ans,recherche sommeil pour nuit tranquille

JF calme et bosseuse souhaite trouver le sommeil de sa vie pour que "insomnia" ne rime plus avec "bis repetita".Sérennité assurée une fois le contrat passé. Si monsieur le marchand de sable lit cette petite annonce, qu'il daigne, s'il le veut bien, se rendre immédiatement au dessous de mon pauvre corps malade à la recherche de rêve apaisant. En cas de réponse positive, veuillez contacter ce blog.

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23 novembre 2006

qu'est-ce que je vais devenir???

Le monde de l'entreprise est un univers trop formel pour que j'arrive à m'y faire accepter. Cette triste constatation, je la remarque de plus en plus.poing
Déjà parce que je suis trop gaffeuse. Ma sincérité et mon impulsivité ne me mettent que des bâtons dans les roues alors qu'hypocrisie et non-dit sont de mises. Du coup, c'est le jackpot de la mauvaise fortune. Ce tandem de caractères ne sont que des défauts. La règle d'or que j'ai du mal à intégrer: NE JAMAIS LAISSER TRANSPARAITRE SON AVIS.

Forcément, comme je suis mauvaise comédienne lorsqu'il s'agit de mentir par dol ou omission, cela ne me fait pas bonne réputation. Cette vérité sur moi-même est d'autant plus valable dans un business qui ne met en valeur que les paillettes et les poignées de main, en oubliant pertinemment de mentionner les fornications, les coups de poignard dans le dos ou autres complots qui se cachent derrière chaque remous du monde médiatique.
Par le terme "monde médiatique", j'entends ici tous les sujets traités par la presse: à savoir majoritairement la politique (dont l'économie a été mariée de force - voire les affaires de détournement de fond,etc), people ou autres histoires qui font vibrer le Paf, la radio ou la presse écrite.

Vais-je donc réussir à m'intégrer dans ce domaine gratiné de pas mal de gros cons et servi sur le dessus avec une bonne louche de sauce sangsue puant d'intérêt???
Je me pose de plus en plus la question.

Je sais bien que ce monde n'est pas rempli que de pourris. Il y a quand même des journalistes intègres, animés d'une réelle passion de l'information mais hélas poursuivient trop souvent par le manque d'argent qui attaque leur porte-monnaie...

""La passion doit être punie." -Ah oui? Quel est le con qui a dit ça?"
Philippe Sollers

5 novembre 2006

Phanta se daube aux chansons de noël pour tenir le coup

Non non! Vos yeux ne sont pas en train de divagués pour cause de froid intense: je viens de découvrir l'effet boostant des chansons de noël sur mon pauvre petit corps malade. C'est magique! Ca redonne la pêche!!!...juste le temps du cd malheureusement. Eh oui! On ne peut pas tout avoir. La santé ou son diplôme de licence, il faut choisir!

En tout cas, je reste scotchée sur les voix suaves des crooners nous charmant sur les "Xmas Carolls". Hmmm un pur délice. Ca me donne envie d'avoir un petit noël en amoureux rien qu'avec mon chéri. Tous les deux, seuls, sous le gui à danser au rythme languissant d'un "Have yourself a merry little Christmas" merveilleusement interprêté par Frank Sinatra.

J'en rêve...

Allez, je vais m'en refaire une petite louchette, histoire de bien m'endormir, bordée par cette si douce musique.

PS: on fait comme on peut pour se soigner. Les remèdes artisanaux sont toujours les meilleurs trucs!

5 novembre 2006

Exhausted!

Je suis complètement à plat et pourtant, ce ne sont pas les derniers évènements relationnels qui sont survenus qui sont responsable de mon état. Bon oki, j'étais déjà bien amochée (comprendre rendue moche???) mais là, ça continue. Un mars et je repars dans les emmerdes!!!  Yeah!! Je viens de tomber malade pour la énième fois et le boulot n'en fini pas de m'achever.
Seule bonne nouvelle au tableau: apparemment, je n'ai pas à passer ces conneries d'exams de niveau d'anglais pour entrer à l'école de commerce anglaise où je veux aller l'année prochaine. Youpi!!! Du boulot en moins. Ca fait toujours plaisir.

Je crois que je vais entamer une cure de vitamine C. Sinon je vais pas passer le 1er semestre.

28 octobre 2006

Au diable les malheurs!

Je ne vais pas déprimer pour des pauvres cons qui se paient ma tête et qui, par la même, ne méritent pas mon attention, tout de même!!!
J'ai décidé de vivre! Mais pas pour eux. Tout simplement.
J'ai trop focalisé ma vie sur ce genre de personnes et maintenant, je me rends compte de la grosse bêtise que j'ai faite.

Heureusement qu'il y a des amis pour m'ouvrir les yeux. Me montrer qu'ils sont là, même si de loin ils me surveillent. C'est leur présence inattendue qui m'a redonné le sourire. Pourquoi inattendue? Pour les mêmes raisons que les fois auparavant où j'ai remis en cause ma notion d'amitié: parce que j'essayais de me rentrer dans la tête qu'il ne faut compter sur personne.

Et justement, leur intervention à ce moment précis où je commençais à croire en ce concept pessimiste a été salvatrice et même libératrice de tout ce désarroi que je gardais en moi.
Les meilleurs amis ne sont pas forcément ceux avec lesquels nous sommes les plus proches. Les meilleurs amis sont les anges protecteurs qui gardent un oeil sur nous.
Ce constat, j'ai mis du temps à l'imprimer dans mon esprit.
De plus, j'avoue même être une très mauvaise amie sur ce point.

Mes échecs en amitié sont nombreux. A chaque fois, c'est comme si je sautais d'une falaise... J'ai dû en user des vies. A quand le game over? lol
C'est la malédiction!!!!!! Comme aime me rappeler Ghost Buster.
Ou peut-être pas. C'est une bénédiction de m'être rendue compte avant impact que je fonçais droit au mur.

Quant aux autres merdes qui m'arrivent, ben tant pis. Qu'elles arrivent. J'y ferai fasse comme je peux.
Un jour, les vents seront meilleurs pour moi. ^^

Dans tous les cas, un grand merci aux gens qui me soutiennent. Thanks guys, you really helped me to avoid a deep depression.I owe you that.

Biztigri to everybody!

I feel so alive now.

25 octobre 2006

Lambeaux

Je crois que ce mot caractérise parfaitement l'état dans lequel je suis ces derniers temps. Je ne vis plus. Je survis. Je tremble tout en écrivant ce message. Je n'arrive pas à dormir mais pourtant je dois me lever à 5h30 ce matin... Je ne peux pas m'empêcher non plus de verser quelques larmes.
Même si de l'extérieur, l'idée pourrait effleurer qu'il y a quelque chose qui me perturbe. De l'intérieur, mon âme hurle pour essayer d'exorciser un temps soit peu mes maux. Mais rien ne me soulage. Alors j'attends que cela passe.
Du coup, un air mélancolique me gagne. Je ne sais pas quoi faire pour me sentir mieux. Je suis coincée. Je n'arrive même pas à trouver un interlocuteur à qui j'arrive à confier tout ce que j'ai sur le coeur, à part ce blog.

Il y a bien Manu. Mais le pauvre est tellement dépassé par les choses qu'il ne sait pas non plus trop quoi faire. Bien qu'il fasse tout pour être là. Finalement, la désillusion m'aggrippe également le corps. Je ne crois plus en rien... Fini les belles paroles d'éblouissement, les promesses non tenues, tous ces mots qui me faisaient du bien et dont l'écho résonne encore dans ma tête mais auxquels je ne crois plus car le silence a pris leur place.

Tout ce que je fais a-t-il un sens? Est-ce que cela va me mener quelque part? I'm lost. En quoi croire? Quel concept posiif peut encore me guider à travers les méandres de cette connerie de vie sans but? Personnellement, je saute la case "Religion". Je vous le dis de but en blanc.

Pourquoi est-ce que je dois être forte continuellement pour moi-même et pour les autres? Pourquoi dois-je compatir avec les problèmes des autres mais juste avoir le droit de fermer ma gueule quand moi j'en ai?
Pas étonnant que j'en arrive à la conclusion du "mutisme", si lorsque je décide de me confier sur mes maux, je me prends une grande claque dans la gueule.

Tout ça tourne sans arrêt dans ma tête au point de m'en enlever le sommeil. Que faire? Que faire?

Les lambeaux s'éparpillent.

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